Du livre au cinéma, tout sur nos passions. Donner notre apport dans le développement de l'industrie
culturelle et artistique congolaise est notre grande passion.
- Nous voulons donc éduquer la jeunesse africaine et congolaise en particulier à découvrir les richesses culturelles que renferment les pays africains comme la RDC
- Comprendre cette importance revient à relancer les festivals et carnavals de la culture
- Il faut surtout que de ces idées renaissent la force de la production cinématographique congolaise
- Un cinéma qui aura pour premier objectif de promouvoir l'immensité culturelle que renferment la RDC . C'est dans cette perspective que la RDC devra développer son industrie touristique qui renferme tout aussi d'immense potentialités à attirer la curiosité du monde. La mise en valeur de l'okapi seul peut exploser tout un secteur touristique et bien d'autres biodiversités que compte la RDC.
- C'est donc faire du marketing des arts et de la culture qui nous intéresse
La place des entreprises culturelles dans la société
Les entreprises culturelles doivent occuper une place importante
dans notre société. Elles devront refléter notre identité culturelle tant par
le contenu des œuvres qu'elles proposent (valeur, propos, sujet, tabous) que
par les formes qu'elles utilisent (technologie), par l'intensité de leur
présence (nombre de théâtres dans une ville) ou encore par les modes de
consommation qu'elles impliquent (p. ex., la danse peut être un événement
auquel tous participent ou un
événement spectacle à regarder). La notion d'entreprise culturelle peut être considérée dans un
sens restreint ou large. Dans le premier cas, elle comprend essentiellement les
établissements et les entreprises de production et de diffusion consacrés aux
arts de la scène (théâtre, musique, danse, opéra, etc.), aux arts visuels
(galeries d'art et musées, etc.), aux bibliothèques et au patrimoine. Au sens
large, elle peut inclure les industries culturelles (film, disque, spectacles
de variétés, édition, métiers d'art, etc.) et les médias (radio, télévision,
journaux, périodiques, etc.).
Le rôle de l’artiste dans l’entreprise culturelle
Dans toute entreprise culturelle, l'artiste joue un rôle central.
En effet, tout produit culturel repose sur cette main-d’œuvre extrêmement
spécialisée. Au-delà des disciplines, les artistes peuvent être regroupés en
plusieurs catégories par rapport à l’œuvre produite : les créateurs, soit les
auteurs dramatiques, les chorégraphes, les compositeurs, les écrivains, les
paroliers, les peintres, les sculpteurs et ainsi de suite; les interprètes,
soit les acteurs, les danseurs, les musiciens, les chanteurs, entre autres; les
concepteurs, qui créent notamment les maquettes de décors, de costumes ou
d'éclairage et les jaquettes de livres; les artisans qui fabriquent les
accessoires, les décorateurs, les costumiers, les régisseurs, les
éclairagistes, les caméramans ou les artisans qui fabriquent le livre, etc.;
ceux qui dirigent, qui coordonnent le travail de toute l’équipe de production
pour donner à l’œuvre sa forme définitive, soit les réalisateurs, les metteurs
en scène, les chefs d’orchestre, entre autres; enfin, les directeurs
artistiques, qui rassemblent, mobilisent et appuient les autres artistes dans
la production de l’œuvre.
Sans l’artiste, il ne pourrait donc pas y avoir
d'entreprise culturelle. Hors des entreprises culturelles proprement dites,
l'artiste est également indispensable dans d'autres industries, notamment celle
de la publicité puisqu’il constitue, pour ainsi dire, le matériau de base pour
la fabrication du produit publicitaire. En effet, pour tourner un film
publicitaire il faut, entre autres, un réalisateur, des musiciens, des acteurs
et des décorateurs, et l'acteur qui y figure est celui-là même qui joue au
théâtre, dans un film ou dans une dramatique télévisée.
Le mandat des entreprises culturelles par rapport
au produit
Outre
qu’elles donnent une place centrale à l'artiste, les entreprises culturelles
ont ceci en commun que le produit autour duquel elles s'articulent émane d'un
acte de création artistique. Ce dernier est souvent indépendant des entreprises
et ce, particulièrement dans certaines disciplines comme les arts visuels ou la
littérature, qui s’exercent plutôt dans la solitude. De plus, si les produits
diffèrent considérablement d’une discipline à l'autre, les entreprises
culturelles aussi jouent des rôles très différents par rapport au produit :
elles peuvent le concevoir, le produire, le reproduire, le diffuser ou le
conserver. Selon la mission particulière qu'elle s'est donnée, l’entreprise
assumera une seule de ces fonctions ou plusieurs.
Toutes les combinaisons sont possibles, mais c'est la mission de
l’entreprise qui déterminera le nombre de fonctions assumées.
Dans le domaine des arts de la scène, certaines compagnies de
théâtre, par exemple, conçoivent, produisent et diffusent elles-mêmes les
œuvres à l’affiche, alors que d'autres comptent sur les diffuseurs spécialisés
pour distribuer le produit qu'elles conçoivent et produisent (troupes
itinérantes). Par conséquent, une entreprise peut avoir pour seul mandat la
diffusion d’une pièce que d’autres auront conçue et produite. Il en va de même
dans les arts visuels, où les centres d’exposition se limitent à diffuser des
œuvres, alors que les musées ont aussi un mandat de conservation.
Distinction entre les entreprises culturelles
Les entreprises culturelles varient considérablement suivant leur
taille, leur structure, la discipline en cause et leurs fonctions. Par exemple,
nous pouvons difficilement parler de la même façon d’un musée national, d’une
petite compagnie de danse contemporaine ou d’une maison de disques qui exporte
sur les marchés étrangers, bien qu’elles soient toutes des entreprises
culturelles. Nous avons donc choisi de les différencier pour ensuite les
regrouper en fonction de certaines caractéristiques.
Notre premier critère de distinction est l'orientation de la
mission de l'entreprise, que nous placerons ici sur un continuum dont les deux
extrémités sont constituées par l’optique du produit et l’optique du marché.
Une entreprise axée sur le produit
– ou « centrée sur le produit » – place au cœur de ses préoccupations le
produit pour lequel elle existe. Nous parlerons, par exemple, d'un ensemble de
musique de chambre, d'un festival de théâtre pour enfants ou d'un musée d'art
contemporain. À l'autre extrémité du continuum, nous situerons l'entreprise
axée sur le marché – ou « centrée sur le marché » – puisqu’elle place au cœur
de ses préoccupations le marché qui la fait vivre. Les deux pôles constituent
évidemment des extrêmes, et l'intervalle entre les deux permet une vaste gamme
de nuances. Notre deuxième critère de distinction est la façon de produire les
œuvres. La production d'une œuvre artistique présente une analogie avec celle
d’un prototype, aucune recette ou aucun mode d'emploi ne garantissant les
résultats. Le développement d’un produit comporte une large part d’inconnu.
Pensons, par exemple, à un spectacle, à un tableau ou à une sculpture. Par
contre, dans certaines disciplines et pour certains types de produits, le
prototype est spécifiquement destiné à être reproduit en série de manière à
pouvoir se retrouver en plusieurs exemplaires à la fois. Pensons ici au disque,
au film, au livre et, évidemment, comme pour tout produit reproductible, il y a
d'abord une pièce originale, un manuscrit, un master, un prototype ou un
modèle. Les mandats de produire et de reproduire ne sont pas nécessairement
confiés à une même entreprise. Ce critère nous permet de distinguer, d'une
part, les produits uniques, qui ne sont pas destinés à la reproduction
(industrie du prototype) et, d'autre part, les produits fabriqués en série à
partir d'un prototype et qui existent en plusieurs exemplaires simultanément
(films, disques, livres, par exemple). En combinant ces deux critères de
distinction, comme dans la figure, il devient plus simple de différencier les
industries culturelles des entreprises du secteur des arts. À l'opposé, dans le quadrant 2, se trouve l'entreprise centrée
sur le produit mais qui fournit une œuvre en plusieurs exemplaires. Pensons,
par exemple, à une maison d'édition sans but lucratif qui publie un recueil de
poésie. Une telle entreprise, tout en étant considérée comme une industrie
culturelle, se trouve souvent davantage apparentée au secteur des arts. On
remarquera que nous avons utilisé deux autres critères qui, sans être
discriminants, apportent des nuances descriptives intéressantes : le statut
juridique et la taille de l'entreprise. Le statut juridique de l’entreprise
confirme bien souvent que celle-ci est centrée sur le produit ou sur le marché.
Évidemment, il suffit d'énoncer une règle générale pour que surgissent les
exceptions. Pensons seulement au centre culturel qui aurait pour mission de satisfaire
les désirs d'une minorité linguistique en matière de programmation de
spectacles; il pourrait très bien être à la fois sans but lucratif et centré
sur le marché. Le critère n'est donc pas discriminant, mais il ajoute une
nuance pertinente à la description de l'entreprise. Quant à la taille de
l'entreprise, nous remarquerons que c’est dans les industries culturelles que
nous trouvons des multinationales. Le statut juridique et, surtout, la mission
d’une entreprise du secteur des arts sont peu compatibles avec l’expansion
considérable des activités qu’implique le concept de multinationale. La taille
moyenne des entreprises du secteur des arts est donc beaucoup plus modeste que
celle des entreprises comptant parmi les industries culturelles. Cette classification
nous sera utile tout au long de ce séminaire, puisque l'approche spécifique du
marketing des arts et de la culture, comme nous le verrons plus loin, ne
s'applique qu'à certains types d'entreprises, les autres utilisant davantage
l'approche classique.
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